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Devant le bâtiment du Parlement, quartier de la Cité.

Tous à Lausanne pour le Jeûne fédéral Aktualisiert am: 07.09.2021

56 personnes ont pris part à la marche de prière organisée pour la première année en ville de Lausanne par le réseau de prière du canton de Vaud, dans différents lieux emblématiques

Quatre groupes se sont finalement succédé, bravant la pluie pour venir parcourir Lausanne en prière. L'ambitieux programme couvrait l'Esplanade d’Ouchy, le Collège de l’Élysée, le Bas du Petit-Chêne, la Place de la Palud, les escaliers du Palais de Rumine, le Gymnase de la Cité, la Cathédrale (portail ouest), l'esplanade du Château, le CHUV (Musée de la main) et la place de la Sallaz.

Dans les rues, des curieux ont interrogé les marcheurs sur leur action. Plusieurs personnes ont été touchées par la prière et le cor des Alpes qui ont retenti et l’un des participants a pu prier avec quatre d’entre elles.

Retour des groupes

Un groupe a relevé, dans ses temps d’écoute de Dieu, les enseignements déficients des églises et son silence; Dieu voulait continuer d’œuvre avec et au travers de la base, savoir les fidèles des églises, «le petit peuple».  Ésaïe 3 :12 « Mon peuple a pour oppresseurs des enfants et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent ».

Un autre groupe a partagé en fin de journée dans un café avec une tranche de tarte aux pruneaux (menu typique du Jeune fédéral…) plutôt que dans le froid et sous la pluie, sa réflexion selon laquelle Dieu avait utilisé, entre autres, Pilate et Cyrus dans son plan pour le salut du monde. Les autorités mêmes éloignées de Dieu restent dans sa main. Les participants avaient l'impression que leurs prières avaient été entendues et qu’elles continueraient à déployer leur effet dans la ville et le canton. 

L'humanisme comme un dôme

Lausanne est une ville-clé, siège d’un gouvernement cantonal, mais aussi et sans doute plus encore, ville de formation, avec son université et son Ecole polytechnique fédérales, qui remontent toutes deux, historiquement et spirituellement, à l’Académie fondée à la Réforme, sous l’impulsion des réformateurs.  Dans une vidéo, Olivier Bauer, professeur ordinaire en théologie pratique à la Faculté de théologie et des sciences des religions de l’Université de Lausanne a mis en évidence la prépondérance des valeurs humanistes développées et débattues au sein de cette faculté. Mais de nos jours, les enseignements humanistes ont complètement pris le dessus. Une participante imaginait cela comme un voile sur le système de pensée des étudiants qui était dur comme du fer, un casque, en somme. Il faut des projectiles de fer pour le faire tomber.

Les participants ont entendu ce rappel: il faut faire preuve de vigilance et appliquer, spirituellement et symboliquement, l’aspersion du sang de Jésus-Christ en demandant tant la protection des personnes qui s’engagent dans le combat de la prière que celle de leurs familles.